Lorsque nous perdons notre partenaire de vie suite au son décès, nous traversons le #deuil du passé, du présent et du futur.
Le passé est rempli de souvenirs et d’expériences qui définissent une partie de qui
nous sommes aujourd’hui. Avec notre
partenaire, nous partagions notre histoire, notre rencontre, des
anecdotes, on pouvait lui parler de nos joies, nos peines, nos inquiétudes...
Et maintenant, avec qui pourrons-nous faire cela? C’est avec cette personne que
nous avions un passé en commun.
Dans le présent, c’est une absence plutôt physique. Le manque de sa présence, ses
câlins, ses baisers, son toucher, sa voix, ses paroles, son odeur, ses
habitudes, ses effets personnels. Le moment que notre regard croise l’endroit
où il ou elle s’assoyait et qui nous rappelle combien il nous manque. Il y a aussi
une absence psychologique, nous avons
perdu la personne avec qui on se confiait le plus, celle qui nous conseillait
le mieux, celle dont son niveau intellectuel et son raisonnement nous aidait. Au
niveau de la sécurité matérielle et financière, il peut y avoir une baisse du revenu familial et on doit peut-être déménager pour
diminuer nos dépenses, le stress de subvenir à nos besoins de base. Dans notre
vie sociale, il peut arriver que des
amis communs cessent de nous inviter ou qu’on ne sent plus à l’aise de les
fréquenter.
Les pertes du futur, c’est tout ce que nous avions planifié et projeté à construire ensemble, que ça soit un voyage, une maison,
une famille, les projets à la retraite… tous ces ponts vers le futur sont brisés
et nous ne savons pas à quoi s’attendre de notre avenir. Si avant le décès nous
avions construit une famille, il revient maintenant à nous seul de faire une
réorganisation familiale et de subvenir aux besoins de nos enfants.
Tout ce qui est dit est on ne peut plus vrai.
RépondreEffacerPrenez soin de vous! 💜
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